Moustache: Poils qui sont généralement placés entre le nez et la bouche. Il existe des divergences à ce schéma, mais elles incluent d'autres problèmes plus graves que nous n'évoquerons pas ici.
La moustache, de par sa situation privilégiée sur un visage, est au coeur de deux influences:
1. Celle du nez, et de ses sécrétions
2. Celle de la bouche et de ses restes.
Si d'un point de vue hygiénique, la moustache est discutable, elle en impose par ailleurs, suscitant admiration ou mépris. L'humanité dans son incroyable diversité n'est pas encleinte à être classée en catégories, mais grâce au groupe de recherche de la fondation Melun (Bumplitz) et au remarquable mémoire du professeur Berbe: Another One Bites the Dust: la moustache et ses secrets. ( éditions Découvrir, Apprendre, Partager et Dissequer, Röcken, 2002), nous sommes désormais en mesure de nous frayer une route à travers différentes pilosités:
1. La Zapata: dite aussi "du méchant mexicain à la machette", elle exprime la virilité en stade terminal, une violence contenue qui évoque un furet sous coktail d'anabolisants enfermé dans une maracas et une propension au ridicule. Il est déconseillé d'en faire part au porteur en public.
2. La Dali: La moustache de l'artiste, ou qui se prétend tel, de l'homme de goût ou qui s'en persuade et parfois du snobisme triomphant qui n'est pas en désaccord avec les caractéristiques exprimées précédament.
3. La vikingue: La moustache du Pater familias par excellence, fournie, abondante, elle vous pose un homme.
4. La nihiliste: Prouve que l'on peut avoir une moustache, qui est un signe de vanité, mais soit aucun goût ( certaines évoquent un buisson de ronces après le passage d'un blindé prussien) soit un desintêret au stade terminal qui entre en conflit avec la sus-nommée vanité.
5. La D'Artagnan: Moustache de chat et dents de loup. Celle des séducteurs qui ont oublié que l'on porte plus ni fleurets, ni jambières de cuir et que la pratique du maniement d'armes anciennes est un hobby dont marginal est le prénom.
6. La latine: Si chaque moustache exprime le goût de soi, celle-ci en est l'illustration en tryptique, sfumato et cieux renaissantistes. Tirée au cordeau, elle nécessite que son possesseur passe un temps certain face à un miroir.
7. La clairsemée: Elle est l'aube qui point, l'adolescence qui s'affirme, le combat ordinaire contre le ridicule. Si c'est une belle preuve de volonté, c'en est aussi une de mauvais goût.
Lecteur, la moustache est un choix, qui en dit long sur celui ( ou celle) qui la porte, au contraire de la calvitie.
N'oublie jamais les paroles du regretté Archibald Trotzdème: donne moi ta moustache, je te dirais qui tu es, qu'il prononça lors de son inoubliable allocution dans la salle de conférences du Tango à Paris, un soir tragique de novembre 2002 et avance sans crainte dans les profondes taïgas des pilosités faciales.
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