mercredi 4 août 2010

Chroniques d'un aôut au goût de gouttes‏


Carnaval
: fête tellement proche du paganisme qu'elle pourrait lui compter les points noirs sur le nez. Ô prude lecteur, ne t'offusque pas. Le carnaval est une soupape nécessaire en notre époque de sérieux et d'assiduité. Certaines villes se contentent de défilés par des températures frisant l'insulte, leurs joyeux citoyens au bord de l'hypothermie, tandis que d'autres bénéficient d'un petit trente degrés et de nymphes dont les vêtements sont des litotes.
Si le déterminisme n'est rien, toutefois l'inégalité des carnavals peut prouver la grande injustice du monde.
Parfois le mot carnaval est utilisé à des fins d'expression, pour suggérer de la façon la plus sophistiquée qu'il soit, le désordre d'une situation. Ainsi:

Ex: - Mais qu'est ce que ce carnaval?

Jean sans peur, sur le pont de Montereau, derniers mots.


L'élégant rhétoricien se permettra parfois des variations sur le thème, qu'ensemble Cicéron et Quintilien auraient applaudies des deux mains. Ainsi:

Ex: - C'est le carnaval du slip, ici?

Général, lors d'une inspection de la fanfare, avant la bataille dite des innombrables alcidés.

N'oublie jamais lecteur, celui qui innove prend souvent des risques et souvent à raison: l'échec nous menace bien plus que les succès.
Toutefois, ne désespère pas et confie toujours en ton goût sûr et surtout en ta grande éducation, porte sublime vers les honneurs et la gloire. 

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