Gris de Lima
lundi 23 août 2010
Chroniques d'un août de décevants atermoiements des cieux
Muse: Il est généralement admis que les muses sont des belles femmes, vaguement divines qui inspirent les artistes. Malheureusement, certains jours, on les voit de dos ou pire encore, on va frapper à leur porte ( en formica tout bête) et on s'aperçoit que quelqu'un a laissé un mot sur la porte:
- Plus d'ambroisie, de retour dans cinq minutes.
L'équipe du professeur De Selby , de l'institut Melun II ( dont les bureaux sont désormais à Grytviken en Georgie du Sud, grâce aux merveilles combinées d'internet et d'une économie dynamique basée sur la délocalisation) est parvenue, grâce à un protocole des plus stricts, incluant caniches, opiacées et la discographie intégrale de l'Incredible String Band, à trois axiomes principaux qui furent la cause du célèbre incident du département de lettres de Val-Jalbert , plus connu sous le nom de l'autodafé de la salle 112.
Les axiomes, d'une extraordinaire sobriété, exemples de l'excellence de l'institut, sont les suivants:
1. Les muses ne sont pas des femmes. Elles sont des agrafeuses/ballons de football/ sparadraps usagés/ Monsieur Barbu (guichetier) à la poste/Films avec Alain Delon/ Fraises au chocolat/ Madeleines/ Café/ Toute boisson alcoolisée / Des animaux dont les pattes vont de deux jusqu'à cent/Tout le reste à l'exclusion du Gin.
2. Les muses n'existent pas ou le monde n'existe pas.
3. Lorsque l'on pratique l'ablation de l'appendice sur un caniche en écoutant Sawdust Man, il faut ouvrir les fenêtres si la température est comprise entre 15 et -30 degrés (Celsius).
Lecteur, les muses sont donc soit partout (à l'exclusion du gin) soit nulle part. Une fois encore, à chacun, le temps venu, la découverte ou l'ignorance.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire