Erreur: Nom donné à un choix qui se révèle discutable par la suite. Le chemin de chacun est jonché d'une pile incommensurable d'erreurs, certaines vies en comptent plus que d'autres mais cela dépend toujours de l'observateur, car une erreur est essentiellement subjective, même s'il existe un certain nombre de choix qui sont considérés par une grande majorité de l'humanité comme des erreurs. Ainsi:
Jouer à Colin-maillard sur l'autoroute/ Jouer du saxophone au sommet du Cervin pendant un jour d'orage/ de l'accordéon à portée d'oreilles d'un mélomane/ Des épaules avec des Hells Angels avinés/Se rire de la gravité/ Boire du champagne dans une flûte à un concert d'ACDC/ Se faire un tatouage avec le nom de l'être aimé ( à moins d'avoir plus de 80 ans, âge auquel le sexe n'est plus qu'une distinction grammaticale)
Certaines d'entre elles ne seront toutefois pas considérées comme telles par ceux qui les commettent, pas tout de suite en tout cas et il peut arriver qu'ils n'en arrivent jamais à cela, soit parce que le temps ne leur sera pas donné de pouvoir réfléchir posément à l'acte commis:
Ex: - Excusez-moi, oui, vous avec le blouson noir et les dents, euh, métallisées.Vous pouvez baisser le son de votre musique traditionnelle finnoise? Je n'arrive pas à boire mon orengeade en paix. Je ne pense pas que vous ayez besoin de votre chaîne à vélo pour ça, non? Non, le Junk-box est de l'autre côté et
Gérard Gracile, derniers mots intelligibles.
Soit parce que l'acte en question ne se révélera jamais être une erreur:
- Saperlipopette! J'ai encore mis mon doigt dans une culture de bactéries!
Sir Alexander Fleming, biologiste maladroit
Quoi qu'il en soit, lecteur, on est plus souvent un Gérard Gracile qu'un biologiste tremblotant, il est donc certain que tes erreurs te suivront pour te lancer des cailloux bien après avoir été engendrées par tes soins. Tu ne peux venir à bout d'elles, elles, rarement à bout de toi. Tu ne peux les fuir et tes erreurs finiront toujours opar te ratrapper, comme un mauvais rhume en octobre ou une gueule de bois bien méritée.
Dans ce cas-là, sympathiser semble être l'issue de ce jeu du prisonnier. Tape-leur sur l'épaule et va discuter dans un coin douillet de ta mémoire, autour d'un bon verre de mélancolie bien tiède. Quoi de plus?
Rire, peut-être.
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