lundi 11 octobre 2010

Chroniques d'un octobre à l'ombre dégrisée

Comprendre: poser une possible conciliation entre ignorance et certitude. Qu'il s'agisse de préférences, d'expériences relatées, de coloris de chaussettes ou d'émotions, comprendre demeure toujours approximatif.
Comme le déclamait haut et fort Paul Melun à l'effarant colloque de Buckskin Joe ( Colorado), tandis qu'il était emporté par un service de sécurité des plus amènes:

- Et j'affirme contre vents et marées que rien n'est jamais compris, si ce n'est l'importance de se laver les dents.

Cette phrase, qui provoqua les remous que l'on sait, au niveau de la communauté philosophique internationale ainsi que le décès par défenestration du chef de file de l'école du positivisme tantrique, le Dr. Urs " sans les mains" Grauss, n'a pas fini, à ce jour, de verser tombereaux de doctorats et monceaux d'articles.
Quoi qu'il en soit, ô lecteur sagace, croire que l'on a compris est tout aussi vain que l'inverse: entre la certitude en titane irisé et le souci obsessionnel de l'ultime aiguille d'un univers de bottes de foin, à chacun son libre choix.

Tipp-ex: Mot barbare qui désigne une substance qu'il faudrait éviter de confondre avec le dentifrice. Le Tipp-ex a vu avec effroi l'émergence de l'informatique. Depuis, suite à une décolonisation intensive, son territoire se cantonne aux salles de classe, aux pupitres d'employés consciencieux et aux tiroirs de commodes d'aventuriers en quête du grand frisson psychédélique.
Son petit frère est l'effaceur.
Il existe, aux dires de l'immortel Archibald Trotzdème dans ses Tribulations du philosophe au fennec, ( presses universitaires de Blois, 1972, Blois), en Galice, ( Comarque de Verin) une tribu qui vénère le tipp-ex et attend la venue du Grand Coup de Blanc dans la gloire.

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