lundi 13 septembre 2010

Chroniques d'un septembre d'ors hors-saison

Lumière: Il est des objets, lecteur, dont on ne peut parler sans frémir.
La lumière en est.
Certaines sont souhaitées, comme celle qui perce les feuilles d'un crépuscule d'été, d'autres inattendues comme le jaune éclatant d'un automne qui ne se rend pas et d'autres subies, telles que celles qui dégoulinent des lampadaires par les nuits obscures lorsque demain est vraiment loin. Les néons parent souvent les gens de bronzages mensongers, tandis que l'aube, elle, est sans concessions. Rares sont ceux et celles qui peuvent se permettre de briller à sept heures du matin, sous les spots blafards d'un novembre impitoyable.
Toutefois, ô lecteur, si il arrive qu'elle nous quitte ou que l'obscurité la devance ( comme l'affirme Archibald Trotzdème dans son essai: Des hamsters, des tubes et de la chasse en Amazonie) elle revient immanquablement.
Trois certitudes irréfutables: la mort, les impôts et la lumière.

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