lundi 13 septembre 2010

Chroniques d'un septembre au bouton d'envoi bien alerte‏


Grillade
: repas inventé en -790 000 av. J-C et que l'homme continue de pratiquer par nostalgie. La grillade comporte certaines constantes:

1. Celui ou ceux ( et rarement celles, ce qui est assez amusant tout de même) qui préparent le feu doivent copieusement insulter le charbon, le grill et éventuellement les gens qui ont amené les allume-feu en quantité insuffisante.
2. Il existe toujours un quidam qui observe et commente chaque étape du désastre, en se permettant des assertions douteuses et potentiellement suicidaires tels que:
moi je n'aurais pas fait comme ça et autres c'est un feu ça? Il a généralement une bière à la main et se prend pour le dernier coca du désert. Il faut l'ignorer, afin de garder une attitude cordiale, même si les phalanges en blanchissent sur les cervelas.
3. Il existe deux types de grillades: celle dont on est fier ( regarde chérie, j'ai rapporté un bison) et d'autres que l'on dissimule habilement sous le tas de viande. (merguez, cervelas bariolés demi-prix et autres moineaux)
4. La viande commencera à cuire vraiment quand il fera nuit noire.Toute lutte est inutile. La seule façon d'échapper à cette malédiction et de pouvoir voir ce que l'on mange ( le bison est souhaité) est de commencer le feu à l'aube.
5. Pour une raison qui reste mystérieuse, devant laquelle s'incline la logique ( jusqu'au lumbago) et les instituts Melun I et Melun II, (malgré des recherches répétées et des budgets incendiaires), chacun repartira avec plus de viande que celle qu'il a prise.

Le plus simple, ô lecteur prudent, pour ceux qui ont le bonheur d'avoir dépassé le chasseur-cueilleur qui sommeille en chacun de nous, est de manger une fondue, chez quelqu'un d'autre, si possible.
Les caquelons sont vraiment pénibles à nettoyer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire