lundi 12 juillet 2010

Chroniques d'un juillet de pucks et larcins‏

Larme: débordement salé et mouillé d'une émotion forte.
Il est à noter que chacun peut concevoir l'émotion forte comme il entend:

Ex: - Pourquoi tu pleures?
- Le père de Simba est mort!

Il est des gens qui versent des larmes comme le ciel indien la mousson et d'autres pour qui c'est toujours le Sahel. Pleurer est un acte souvent impudique et embarrassant.
Certain prétendent que pleurer est stupide, car l'utilité des larmes n'a jamais été démontrée.
Toutefois, on a jamais démontré la véritable utilité du rire ou du chocolat, que l'on consomme pourtant à chaque occasion possible.
On peut pleurer parce que la solitude nous pèse, où parce que Juliette est morte, parce qu'un genou écorché saigne ou que quelqu'un est parti très loin. Toutefois, toutes les larmes ne sont pas de tristesse . Certains pleurent de joie, de rire ou pour cause d'oignons coupés.
Les larmes sont comme les armes: elles sont innocentes des motifs qui les emploient.

Trop: Avoir dépassé la mesure. Cela peut parfois entraîner des conséquences aussi brèves que passionantes:

Ex: - Général! C'est quoi ces points noirs?
- Des pingouins, mon bon Higgins.
- Ne sommes-nous pas trop près d'eux?
- C'est une possibilité qu'il serait de bon ton d'envisager.

Rossignol: animal dont le chant est d'une rare beauté selon certains experts. Une fois encore, beauté et intelligence n'ont rien en commun, car à l'heure de la distribution des cerveaux, il est certain que ledit volatile, folâtrait de façon inepte dans les jardins d'éden.
Une pratique, aussi cruelle qu'inutile, voulait qu'on brûle les yeux des rossignols, afin qu'ils chantent mieux. Cela n'est pas prouvé, ce qui laisse le champ libre a des expérimentations ultérieures.
Sur des castrats.

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