mardi 13 juillet 2010

Chroniques d'un juillet de catabases et cotillons‏

Règle: barrière que l'on fixe par lucidité ou crainte. Certaines sont établies afin d'éviter que la promiscuité ne finisse en apocalypse ( Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, par exemple) et d'autres, afin de pouvoir vivre dans la quiétude.
Toutefois, toute règle ne s'applique qu'en théorie, à des gens théoriques.
Les règles perdent toujours à la course avec l'imagination humaine, qui se dope à l'anabolisant même si. Ainsi:

Ex: - Tu ne tueras point.

( exprimé d'une voix d'airain 34 carats, avec un bon effet d'écho et un halo lumineux, mais hélas, ô lecteur exigeant, les effets spéciaux sont hors de prix)

- Même si quelqu'un me fonce dessus avec un mouton enragé/ hache sanglante/ bave aux lèvres/ accordéon?

Ainsi, une règle n'existe que de façon à dire: ceci est la limite. Ne la franchissez pas. Ne la franchissez pas avec vos lames et votre barbarie, sinon...Ne la franchissez pas, d'accord?

Tout être humain porte en lui des règles qu'il a hérité des divers frottements qu'il a eus avec d'autres êtres humains.
Certaines sont parfois établies par une psyché qui se connaît et s'effraye des conséquences de l'absence de règles:

Ex:- Je ne DOIS PAS acheter d'abat-jour aujourd'hui.

Un ensemble de règles personnelles est nommé discipline par certains et bêtise crasse par d'autres.
Il est certain que l'un des aspects les plus intéressants des règles, c'est le goût sournois de l'homme ( et de la femme, hélas) pour la transgression.

Ex: - A-ha! j'ai encore mangé le dessert de d'Olivier du service compta!


Ce frisson euphorisant est commun à l'intégralité de l'humanité pensante. Ne te sens donc pas coupable de te sentir bien, ô lecteur, car briser certaines règles suscite parfois la félicité. Néanmoins, il en est d'autres qu'il serait vain de tenter de briser, car même le plus grand des rebelles ne pourrait se frotter à certaines règles de politesse élémentaire avec la réalité.

Ex: - Quoi, quoi! C'est quoi cette histoire? je vais vous en donner, moi, de la gravité!

Arthur Clampin, derniers mots.

En vérité, la seule règle qu'il faudrait garder à l'esprit, à chaque instant, est d'éviter l'imbécilité, des autres ou de soi.
Hélas, cette règle étant transgressée à chaque seconde, à chacun le moment venu, la découverte ou l'ignorance.

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