lundi 5 octobre 2009

chroniques d'un octobre au goût d'amontillado‏

problème: situation qui demande -souvent à grands cris- qu'on la résolve.
Il est des problèmes considérés comme mineurs ( où diantre ai-je fourré mes clés?) et d'autres d'une portée considérable ( c'est quoi ce champignon dans le ciel?).
L'esprit humain a toutefois besoin de problèmes, comme un chat d'une pelote de laine. S'il n'en a pas, il en crée: Mais alors si l'univers est infini, qu'y a-t-il derrière?
La poule ou l'oeuf? Entre positivisme et post-modernisme, la différence est-elle réelle? Pourquoi 95% des rousses ont les yeux verts et la voix grave?
Que suis-je?
Il existe une école, dite de My Lai, qui préconise que la meilleure solution pour régler un problème, c'est de le supprimer, ce qui revient métaphoriquement à nier l'existence du sol lorsque l'on chute d'un avion.
On ne saurait commettre plus grossière erreur, ô lecteur, ni plus définitive.

on-ne-parle-pas-de-corde-dans-l'hôtel-d'un-pendu
: Intrigant proverbe mais néanmoins des plus explicites.

wagon: partie d'un train qui n'est pas devant, donc à la traîne.
On est tous le wagon de quelqu'un.

chou de Bruxelles: aliment qui parvient, exploit des plus tristes! à combiner l'insipide, l'acide et l'amer.
Personne, en dehors d'un rationement pour cause de:
1. guerre nucléaire
2. méteorite déteriorant la croûte terrestre
3. invasion d'accordéonistes
ne devrait obligé de devoir en manger.
Consommer, en temps d'abondance, des choux de Bruxelles, s'apparente à une forme de masochisme alimentaire.

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