samedi 16 juillet 2011

Chroniques d'un juillet déguisé en novembre

absence: Forme distordue ( à la forme vaguement patatoïde, selon les bonzes du 1226 Nétho-régiment) de solitude. Bien évidemment, certaines absences sont plus que bienvenues:

- Malgré tous vos symptômes, on peut déclarer que vous êtes dépourvu de toute forme de gonorrhée. Félicitations.

D'autres, sont inexplicables:

- Papa, où est monsieur lapin?
- Monsieur lapin est parti au pays des sucreries.
- Il va revenir?
- Pas sous forme de lapin, non.

 Le colloque de Hyder ( Arizona) a statué de façon définitive sur l'absence. Chacun se souviendra, avec émotion, de l'intervention aussi inopinée que fracassante, de Bud Gentleman Stud:

- Bien que je trouve plaisant cette réunion de cerveaux, messieurs, je dois toutefois déclarer que ceci est un saloon et non pas une acropole. L'absence de femmes est un élément  que Saint Augustin lui-même n'aurait pas renié. Comment pouvez-vous réfléchir sans putains?

Qui fonda aussitôt le courant dit de la jambe légère, reconnu suite à son duel à l'agrafeuse contre Attila Von Schibenz, chef de file du courant bien connu des réfractaires au concile de Trente et surnommé quelque peu abusivement, l'invincible.

L'absence peut donc prendre des détours plaisants, mais parfois, elle se résume simplement à une inadéquation entre l'espace et le temps.